Quand je me présente comme non-fumeuse, la personne en face n’ira pas plus loin, ne me parlera pas de cigarette, ne se permettra probablement pas de fumer près de moi et encore moins de me proposer une cigarette.

Qui propose une cigarette à une non- fumeuse ?

Affirmer cette identité de NON-FUMEUSE ferme aussitôt « la fenêtre de battements » et annihile tout comportement conduisant à la possibilité que les choses se gâtent ou reviennent en arrière. Cette nouvelle identité de NON-FUMEUR impose d’elle-même tout un tas de règles, de comportements, de définitions, de perceptions et de réactions de ma part et de la part de l’entourage. Et en imposant plus ou moins inconsciemment tous ces changements, le système va se nourrir lui-même tel un cercle, vertueux cette fois, pour soutenir chaque jour davantage cette nouvelle identité.

Je suis ferme sur mon identité de non fumeuse,

cela ferme la fenêtre de battements,

il n’y a pas ou peu de tentation,

du coup je tiens plus facilement mes engagements,

cela renforce ma confiance en moi et en mes capacités à évoluer pour mon plus grand bien, cela renforce ma nouvelle identité de non-fumeuse,

du coup je suis ferme sur mon identité,

il n’y a pas de tentation…

CERCLE VERTUEUX

A l’époque je ne l’ai pas fait en conscience. Mais j’avais juste décidé que je devenais une non fumeuse, et j’ai agis comme une personne non fumeuse. Je me suis présentée comme étant non fumeuse, je n’ai pas gardé de briquet ou de cendrier chez moi, et j’ai mis en place de nouvelles habitudes pour soutenir cette nouvelle identité.

J'ai mis en place ma nouvelle identité.

Typiquement la cigarette la plus difficile à arrêter était celle que j’allumais lorsque je montais en voiture, car c’était devenu un réflexe, un conditionnement.

Je l’ai donc remplacée par une nouvelle habitude,

une habitude que prendrait une personne non fumeuse,

que prendrait la version de moi non-fumeuse,

une personne qui a des habitudes saines,

la personne que je voulais devenir.

Aujourd’hui, quand je monte en voiture, j’active le Bluetooth de mon téléphone et je lance un podcast inspirant ! C’est mon nouveau rituel, ma nouvelle habitude.

A présent, quand je veux changer de façon pérenne, je créé une nouvelle identité dans toutes mes sphères de vie pour que cela fasse du sens ! Sinon il y aura toujours un décalage entre mon identité et ce que j’incarne physiquement et le risque, comme pour l’ancien fumeur, de revenir insidieusement en arrière !

Si mon identité ne change pas, je parle, j’agis, je réfléchis comme mon ancienne identité, et cela peut annuler tous mes efforts et me faire revenir, plus ou moins consciemment ou insidieusement à mon état précédent.

Et ça marche pour tout changement dans la vie ! Du coup, quand je souhaite profondément devenir meilleure, ou me construire une vie différente, je m’imagine complètement, dans toutes les sphères de ma vie, à quoi cela ressemblerait.

Je ressens cette nouvelle identité et trouve comment changer tout mon paradigme pour que l’idée même de revenir en arrière ne puisse pas s’imposer. C

omme pour effacer cette ligne quantique de mon ancien moi et qu’elle ne soit même plus une pption disponible. Je tue dans l’œuf cette infime « fenêtre de battement » qui fait toute la différence et choisis d’intégrer le cercle vertueux et non le cercle vicieux.

Pour pouvoir faire le lien avec ma vie actuelle et pouvoir manifester ce que je cherche à créer, je cherche à identifier avec précision quelles sont mes valeurs, mes réflexes, mes perceptions, le système de croyance de ce nouveau moi, ce futur moi que je veux devenir, puis je regarde si j’incarne déjà cela aujourd’hui, à mon échelle, à la hauteur de ce que je suis actuellement.

Ensuite, je cherches à incarner dès aujourd’hui, à la hauteur de mes ressources et capacités, ce que je n’appliques pas encore, pour créer un alignement avec la ligne quantique visée.

Ce travail commence par décoder la nouvelle identité que nous souhaitons créer.

Exercice difficile car le travail ne semble pas si évident. La nouvelle identité demande de trouver à quoi correspondrait notre version nouvelle de nous dans chaque sphère de notre vie. Pour ce faire, nous devons poser un cadre et pour le poser, nous venons réinterroger nos propres définitions provenant de notre système de valeurs actuel.

Première question, est ce que mes définitions seront les bonnes alors qu’elles sont basées sur un système de croyances qui va surement bouger. Du coup, ne faut-il pas déjà venir réinterroger son système de croyances avant ?

En d’autres termes, avant de créer cette nouvelle identité, il est important de savoir décrire parfaitement ce que l’on souhaite ETRE pour chaque sphère de notre vie.

Cela demande donc d’être au clair avec ses propres définitions (de ce que veut dire pour moi être la meilleure version de moi en tant que mère, épouse, entrepreneuse…) et aller creuser ce que signifie être le meilleur pour MOI – chercher ce qui va ME mettre en joie dans chaque sphère de vie et en faire ma nouvelle définition, mes nouvelles croyances, mes nouvelles valeurs, ma nouvelle identité.

Il suffit d’avoir des objectifs d’ETRE ! pas de faire. Tout simplement.

Déconstruire ce que je crois être mon identité, basée sur un système de croyance imposé, et m’autoriser à devenir celle que je suis vraiment.

Qui suis-je quand je retire toutes les injonctions, toutes les impositions, toutes les croyances ?

Si je devais partir d’une page blanche et choisir qui je veux être, sans me censurer dans le contenu, à quoi cela ressemblerait ?

Qu’est ce qui me met profondément en joie ? Qu’est ce qui me rend heureuse ? Quelles sont mes valeurs principales, fondamentales ?

Une fois la clarté mise sur ce point, il convient d’incarner aujourd’hui ce que je veux pour la suite ;

Dans l’ETRE pas le FAIRE.

Cette phrase, je l’ai entendu un million de fois et pourtant je ne la comprenais pas pleinement.

Cela veut dire : choisir qui je veux ETRE dans ma meilleure version, mes valeurs, ma façon de voir, de ressentir, de penser, d’expérimenter, de conscientiser…. Pas ce que je veux avoir.

Exemple : je veux gagner des millions pour impacter positivement le monde. OK ! Mais aujourd’hui je fais quoi (à mon échelle) pour impacter positivement le monde ? Est-ce que je suis le genre de personne qui réfléchis, agis comme quelqu’un qui veut changer le monde ? Est-ce que mon système de valeurs et de croyances est déjà en accord avec cela ?

Et l’incarner aujourd’hui dans l’ETRE pas dans le FAIRE !!!

Là encore ça parait simpliste et pourtant ! C’est ici que tout a changé !

Parce qu’avant je me disais : « OK, je veux devenir millionnaire pour impacter le monde par débordement de mon bonheur personnel. Ok. Comment réfléchit la version de moi millionnaire qui veut impacter le monde ? Elle se dit qu’elle s’offre le meilleur, pour elle et ses enfants en toute circonstance, car l’argent n’est pas un problème. »

Et c’est à ce moment précis que je m’apprêtais à me tromper, que je n’avais pas compris la subtilité. Parce que juste après je me disais « ben oui mais là je n’ai vraiment pas l’argent donc je ne peux pas offrir le meilleur à mes enfants pour le moment. Donc pour l’incarner c’est difficile » et je repoussais à cet instant toutes les lignes quantiques qui nécessitaient que je pivote ma façon de penser.

Je n’avais juste pas compris qu’en disant ça, je cherchais à incarner dans le FAIRE quelque chose qui se trouve dans l’ETRE.

L’incarner dès maintenant, à mon échelle, avec mes ressources actuelles,

dans l’ETRE et pas le FAIRE.

Je veux des millions pour offrir le meilleur à mes enfants, OK est ce que je leur donne déjà le meilleur de ce que j’ai à ma portée aujourd’hui ? La version de moi millionnaire offre le meilleur à ses enfants, à chaque instant. Est-ce qu’aujourd’hui je suis le genre de mère qui offre le meilleur à ses enfants à chaque instant ?

Et ce n’est pas une question d’argent ! Bien sur que je pourrais faire mieux (n’acheter que du bio et sans gluten par exemple, leur faire découvrir le monde avec de beaux voyages…) si j’avais plus d’argent.

Mais aujourd’hui ce n’est pas à ma portée financièrement. En revanche, est-ce que dans ce qui est à ma portée aujourd’hui, en termes de temps, d’argent, de connaissance, d’expérience…. Est-ce que je donne déjà le meilleur de tout ça, de tout ce qui est disponible pour moi maintenant à mes enfants ? Je décide de passer un maximum de temps avec eux, de leur apprendre mes compréhensions du monde, de leur enseigner le respect et la bienveillance parce que c’est à ma portée. Je leur fais manger uniquement de la cuisine fait maison, le moins possible de produits transformés et industriels. Je leur donne le meilleur de ce que j’ai à ma portée maintenant !

Je conscientise que j’incarnes déjà ce trait de caractère, à mon échelle et j’éprouve de la gratitude pour ce qui est déjà, aussi subtil soit il !

Et là, je suis dans l’ETRE et pas dans le FAIRE,

et là je peux déjà incarner la version suivante sans attendre d’avoir les millions !

C’est comme quand mon mari s’imagine déjà au volant de sa voiture de luxe. Je lui dis « elle est propre j’imagine. Oh oui, elle brille, elle est rutilante. OK. Et aujourd’hui ta voiture tu l’entretiens ? Tu la nettoie régulièrement ? Elle brille ? Parce que si aujourd’hui tu n’es pas capable d’en prendre soin, ne crois pas que tu le feras plus après ! Avoir une belle voiture ne te rendra pas plus précautionneux ! » On confond ETRE et AVOIR.

Si tu n’es pas capable de te réjouir de ce que tu as aujourd’hui, ne crois pas que la gratitude et le bonheur vont tomber du ciel quand tu auras plus de biens matériels ou d’argent !

Tu partiras simplement dans une quête du toujours plus, en pensant que c’est en ayant plus que tu seras heureux = AVOIR au lieu d’ETRE !

En résumé,

L’idée c’est d’ETRE : incarner son identité

Pour AVOIR : obtenir le résultat naturel de notre alignement.